La plus grande des îles françaises de métropole après la Corse, l’île d’Oléron est reliée au continent depuis 1967 par un pont (gratuit pour l’instant) d’une longueur de 3km27.
Elle est voisine des îles de Ré, d’Aix et Madame. S’étalant sur 32 km de long et 16 km de large, elle bénéficie d’un climat océanique tempéré privilégié avec autant d’heures d’ensoleillement que la Côte d’Azur. Mimosas et lauriers rose y poussent sans problème, même s’il leur arrive parfois de geler…
Côté paysages, les marais aux vives couleurs côtoient les forêts, les plages de sable fin et les côtes rocheuses. Les plages abritées de la côte est ravissent les familles et amateurs de baignades tranquilles, et on peut y apercevoir le fort Boyard, aujourd’hui célèbre grâce au jeu télévisé. Les amateurs de sport de glisse seront comblés par les immenses plages côté Océan.
Comment venir sur l’île d’Oléron.
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Elle est située en Charente-Maritime, dans la région Nouvelle Aquitaine.
Les communes du nord au sud : St Denis, la Brée les Bains, St Georges, St Pierre, Dolus, Le Grand Village Plage, le Château et St Trojan les Bains.
Ces communes sont regroupées au sein de la Communauté de communes de l’Ile d’Oléron (site internet).
La communauté de communes de l’île d’Oléron avec le bassin de Marennes, forment le Pays Marennes-Oléron (site internet). Depuis 2016 elle fait partie de la région Nouvelle Aquitaine et est passée de deux à un seul canton.
Les paysages ont étés façonnés par le travail de l’homme durant des siècles et sont donc étroitement liés à l’économie.
A partir du milieu du 19 ème siècle, c’est la bourgeoisie locale qui exploite les terres et les marais. L’économie est essentiellement tournée vers la saliculture et l’agriculture, polyculture sur les bosses des marais et en grande partie viticulture sur les terres exploitées.
Vers 1880 le phylloxera ravage le vignoble et la bourgeoisie se tourne vers des activités professionnelles différentes, cédant les terres à leurs employés.
Ces nouveaux propriétaires replantent des vignes, développent l’élevage laitier, entre autre sur les bosses des marais. A partir des années 1920, on assiste à un essor des systèmes coopératifs, syndicat d’achat de produits, syndicat de battage pour les moissons, puis des créations de coopératives viticoles, plusieurs coopératives viticoles qui existaient encore dans les années 70 et 80 se sont regroupées en une seule entité Les Vignerons d’Oléron.
Cependant la population agricole se développe rapidement et entraîne un morcellement des terres lors des successions.
En même temps au sud de l’île se développe l’ostréiculture à partir de la fin du 19ème siècle. Dans les années 1950, comme partout on assiste à un exode rural qui permet de nouveau la reconstitution de propriétés agricoles plus grandes et une reconversion des agriculteurs en ostréiculteurs.
Comme le montre la photo ci-dessous de chenal d’Arceau, les marais salants se transforment en claires d’affinage pour les huîtres.
C’est aussi dans l’après guerre et avec les congés payés qu’arrivent les premiers touristes sur l’île d’Oléron. Les oléronais peuvent vendre leur terrains dans les sables qui n’avaient que peu de rendement agricole, et peu à peu, des zones importantes de terres sont vendues pour construire des résidences secondaires, zones agricoles, dunes et forêts. Des grands domaines agricoles de l’ancienne bourgeoisie sont transformés en colonies de vacances pour des villes ou des comités d’entreprises, les dépendances sont transformées en locations saisonnières.
Dans les années 70 et 80, face au développement des activités nautiques et de la navigation de plaisance, le port de Boyardville est crée à côte du chenal qui était un port essentiellement ostréicole, puis 2 anciens ports ensablés et abandonnés, St Denis d’Oléron et le petit port du Douhet sont recreusés, modernisés et rapidement remplis de bateaux, par la suite les ports essentiellement professionnels comme le Chateau pour l’ostréiculture, ou la Cotinière pour la pêche, sont agrandis et ouverts à la plaisance.
La forêt de pins recouvre une bonne parti de l’île, notamment avec les forêts domaniales de St Trojan ou des Saumonards. Comme pour le reste de l’île, c’est aussi le travail de l’homme qui a crée ce paysage. Après avoir déforesté l’île durant des siècles il a du replanter ces pins sur tous les grands massifs dunaires oléronais à partir du début du 19ème siècle, notamment pour arrêter l’avancée des dunes de sable qui pouvaient gagner 20 mètres par an et qui avaient englouti des fermes ou des hameaux au 17ème siècle.
Un nouveau métier apparaît : les résiniers.
La récolte de la résine de ces pins (le gemmage) n’a eu lieu que durant une soixantaine d’année, elle a commencée un peu avant la guerre de 14, introduite par des landais qui ont apporté leur technique et leur matériel. La résine était transformée en essence de térébenthine et en colophane dans une usine de la Tremblade. Cette usine fermée en 1971, le travail de résinier a pratiquemment disparu de l’île, mais aussi de la forêt voisine de la Coubre.
Actuellement la forêt de pins oléronaise est entretenue par l’ONF et exploitée pour le sciage, le papier ou la fabrication de pieux de bouchots.
Les écluses à poisson (on en trouve également à l’île de Ré), avec leur forme si caractéristique de fer à cheval, ont une origine mystérieuse qui pourrait remonter au Moyen-Age. Leur construction, savante et efficace, se fait sans mortier, par un emboîtement de pierres qui doit être assez solide pour résister aux fortes houles.L’écluse est en fait un piège à poisson. A marée haute, elle se remplit d’eau. La mer se retire ensuite à marée descendante tandis que les poissons restent prisonniers du piège. Il ne reste plus au pêcheur armé de son “espiau” et de sa “gourbeille” qu’à venir pêcher soles, daurades, bars, mulets, aiguilles…
Si elles constituaient autrefois une véritable économie vivrière, aujourd’hui, les pêches miraculeuses ne sont plus qu’un souvenir. La plupart des écluses ont été abandonnées et détruites par les marées. Au XIXe siècle, l’île comptait plus d’une centaine d’écluses, en ce début du XXIème siècle à peine plus d’une douzaine. En effet ces murs d’apparence si solides sont en fait extrêmement fragiles. Il ne faut pas déplacer les pierres ni même les coquillages qui forment un véritable ciment naturel.